Hugo de la nuit- Bertrand Santini
Grasset Jeunesse, avril 2015, 214 pages
Mais quelle bêtise d’avoir attendu autant de mois, que dis-je d’années pour lire Hugo de la nuit. Tu as envie de me jeter des petits cailloux et tu as raison. Profil bas !
Dès le prologue, je plonge dans un univers sombre où un jeune garçon, Hugo, vient de mourir. « Hugo aurait dû ressentir de la peur, de la terreur même, à planer au-dessus du monde dans les bras d’un fantôme. L’enfant n’éprouvait pourtant qu’un sentiment d’abandon, tout au plus teinté d’une vague appréhension. » De là, il m’est impossible de reposer le livre. Qu’est-il arrivé à Hugo ? Que fait-il au milieu de fantômes ? L’inquiétude me gagne pour cet enfant de 12 ans. Je veux savoir. Et maintenant, toi aussi. Haha !
« Alors, bienvenue Hugo, dans un monde plus magique que le plus magique des rêves ! »
Bertrand Santini parvient, avec ce conte fantastique, à me faire croire que les fantômes et les zombies existent. Et c’est là qu’il est très fort. Et oui, il n’allait tout de même pas me plomber le moral avec la mort du garçon dès la première page. Mais comment fait-il ? Je vais te le dire, à toi : il joue. Voilà, c’est dit. Bertrand Santini joue avec mes émotions et tout du long. Une belle palette qui a oscillé entre trouille et bravoure, entre frissons et éclats de rire. Tout s’est enchaîné pour mon plus grand bonheur.
Immense coup de cœur pour Hugo de la nuit et Bertrand Santini. J’ai aimé les personnages, l’histoire, le lieu, tout, absolument tout. Un régal que j’ai d’ailleurs glissé à l’oreille de mon neveu « lis-le il est super, tu vas adorer ».
« -La mort, mes amis, la mort est une victoire ! Car seul celui qui a vécu connaîtra ce jour de gloire ! »