Le bruit des avions- Sophie Reungeot
Harper Collins, octobre 2020, 281 pages
Sur le bord de la route !
Vendredi 13. Bataclan. Ça vous parle je suppose. Le résumé de l’éditeur présente Le bruit des avions avec l’attentat en point de mire. Viennent s’y greffer deux jeunes femmes. Laura dont la vie tourne autour du poker et Audrey malheureuse comme les pierres. Et là rien de bien surprenant, elles se rencontrent et sympathisent. L’une est survivante et l’autre sa sauveuse. On peut donc se dire que le roman est axé sur l’après, la reconstruction, la vie. Et plouf ! Il n’en est rien. Une histoire d’amitié, de famille et de blablas ! Trop pour moi qui attendais une réflexion sur le traumatisme de celle qui se sort de l’enfer de la mort, sur celle qui tente de maintenir la tête hors de l’eau avec l’aide d’une inconnue. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à ces femmes, finissant ma lecture en diagonale car en plus l’écriture n’est pas à couper le souffle. Des longueurs, un style assez simple. Une histoire à laquelle je n’ai pas cru une seule seconde.