Rencontre primo-romanciers des 68 premières fois- 8 octobre 2017
À l’initiative des 68 premières fois un moment de partage autour des premiers et seconds romans se tenait au Café Rossi au Mans, face à la 25ème heure du livre.
Y étaient présents :
- Marie Barraud- Nous, les passeurs
- Anne-Sophie Monglon- Une fille au bois dormant
- Sandra Reinflet- Ne parle pas aux inconnus
- Sophie Lemp- Leur séparation
- Sonia David- David Bowie n’est pas mort
- Pascal Manoukian, parrain de cette édition- Ce que tient ta main droite t’appartient
Retour sur ces échanges et anecdotes
Cécile Balavoine nous confie avoir été portée par la musique dès son enfance, elle a voulu se débarrasser de son histoire personnelle à travers celle de son héroïne. Elle a écrit son roman en trois mois mais une réécriture de trois ans a été indispensable afin de sortir un bonbon sucré de littérature.
Marie Barraud est fière de la couverture de son roman, cette photo de son père et elle lui tenait à cœur. Son envie d’écrire a été une nécessité pour trouver l’origine de la colère de son père afin de le transmettre différemment à sa famille.
Anne-Sophie Monglon nous présente le quotidien d’une fille ordinaire sublimée à travers un conte, c’est un texte sur la présence au monde.
Sandra Reinflet s’exprime sur la complexité d’écrire, trouver ce ‘je’ ado de 17 ans et être face à son ordinateur, seule. Pour la petite anecdote, Loulou Robert qui est son amie a accepté de poser pour la couverture du livre lors d’un week-end entre potes, fous rires garantis.
Sophie Lemp affiche une écriture minimaliste mais exacte pour son troisième roman. Elle nous confie avoir envoyé son deuxième roman à plusieurs éditeurs mais aucun n’en a voulu, la pression est très exposée pour le second roman et la réussite n’est pas toujours au rdv.
Loulou Robert qui pour elle s’est imposé son second roman ‘Hope’ n’avait pas fini de raconter Bianca, il lui fallait une suite. ‘Hope’ a été plus dur à écrire avec le stress du second roman. Loulou Robert a imposé sa photo de couverture à son éditeur, elle y tenait beaucoup, c’est elle !
Sonia David pèse chaque mot, virgule, phrase de ses textes, tricote et détricote son récit. Elle se livre pour prolonger le deuil de ses parents.
Pascal Manoukian décide du titre et de la couverture de chacun de ses romans avant de les écrire, cela lui fait une base. Sa femme est sa première lectrice. Il s’est mis sur le tard à l’écriture de roman et a découvert la réalité de la fiction si différente de son métier de journaliste de conflit.
Un dimanche ensoleillé bercé par l’écriture, le partage, la douceur et la nécessité d’écrire pour nos romanciers. Quoi de plus simple et de plus agréable que de trinquer autour d’une table faite de passionnés de littérature. Et puis, n’oublions surtout pas les dédicaces, les mots intimes susurrés à l’oreille et bien sûr les applaudissements. Ces romanciers sont justes géniaux de nous apporter autant de bonheur à travers des pages et des pages d’écriture.
RDV mi-décembre pour la soirée de clôture des 68 premières fois édition 2017.