Le gars qui allait quelque part- Michel Bezbakh
Buchet Chastel, août 2024, 136 pages
Ce mec va quelque part.
À bord de sa 207.
1h48.
Embarquant avec lui,
ses papiers, ses clopes.
Les kilomètres défilent.
Tout comme ses souvenirs.
La direction ?
Seul lui le sait.
« C’est des bons souvenirs ça. Ah ouais quand je repense à ces moments j’ai presque les larmes aux yeux. Parce que c’était bien et qu’on a toujours deux ou trois larmes qui se pointent quand on repense à des moments cool qui ne reviendront jamais, et puis parce que je peux pas m’empêcher de me dire que si on n’avait pas eu le gamin, eh ben on aurait pu avoir une vie bien chanmée. »
Un monologue intime, sans filtre. Les pensées de cet homme défilent à grande vitesse, soutenues par un ton familier, parfois cru, touchant là où ça fait mal.
Une grosse claque et un gros coup de cœur pour ce premier roman.