Asta- Jon Kalman Stefansson
Grand Prix des Lectrices Elle 2019
Grasset, septembre 2018, 491 pages
Sigvaldi chute de son échelle. Inerte au sol, il se remémore son existence, à commencer par sa fille, Asta, nous replongeant dans les années 50 en Islande.
Difficile de rentrer dans ce roman qui pourtant s’annonçait prometteur selon certains blogueurs. Trop d’allers-retours entre les époques, trop de personnages. J’ai erré tel un zombie-lecteur (oui j’aime inventer des termes bizarres !) à travers ce puzzle familial à reconstituer. J’ai cherché le pourquoi du comment durant 299 pages pour finalement lâcher ce pavé. À regret. L’écriture est délicate surtout dans les descriptions de paysages, nous offrant un voyage imaginaire en Islande mais cela n’a pas suffi. Il m’est toujours difficile d’admettre qu’un roman m’a déçue dans sa construction et non pour son histoire. Mais je ne m’avoue pas vaincue, je retenterai c’est sûr.