Rencontre des 68 premières fois au Mans- 7 octobre 2018
Comme chaque année, les 68 premières fois reçoivent quelques auteurs lors d’une rencontre sur le salon de la 25ème heure du livre au Mans. Des auteurs de premiers et seconds romans étaient présents. L’occasion pour eux d’échanger sur leurs parcours, leurs envies, leurs doutes et leurs projets d’écriture.
Amélie Cordonnier-Trancher (Flammarion) a commencé à écrire son roman à la 3ème personne du singulier « elle » mais très vite est passé au « tu », pour rentrer dans l’intériorité de cette femme qui se bat, elle entendait la voix résonner en elle.
Bertille Dutheil- Le fou de Hind (Belfond) a choisi d’aborder l’immigration sans jamais en faire un acte militant. Un roman utopique, sous forme de conte.
Guillaume Para- Ta vie ou la mienne (Anne Carrière) a voulu raconter l’univers carcéral, un thème qu’il a auparavant traité en tant que journaliste. Des amis à lui ont été incarcérés à Fleury-Mérogis, rien n’est inventé. Son second roman est achevé.
Gabrielle Tuloup- La nuit introuvable (Philippe Rey) a traité la question de la mémoire avec une plume la plus poétique possible. Un sujet qui passe à travers les âges. Elle pratique le slam depuis quelques années, il a fallu le gommer pour écrire ce roman sans jamais le renier. Son deuxième roman est fini.
Julie Estève- Simple (Stock) a écrit ce second roman sans contrainte, en huit mois. Il reflète la violence du monde du côté de la solitude. Paradoxe fond/forme. Fond avec la cruauté et forme avec la langue utilisée. Une langue inventée, pleine de liberté.
Jérôme Chantreau- Les enfants de ma mère (Les escales) a choisi de faire revivre le Paris des années 80, les pavés mouillés, les affrontements de bandes, la musique, le Paris sauvage. Son deuxième roman est plus autographique que le premier, plus proche de lui.
Par la suite, nous avons partagé un déjeuner à la brasserie des Jacobins. Et quel régal que de manger en face de Julie Estève avec qui nous avons papoté de son roman mais aussi de bébé, de voiture hybride, d’aspirine et de balades. C’est aussi ça la magie des 68 :)
Un grand merci à Charlotte, Nicole, Églantine et Sabine pour l’organisation de cette journée.