Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied- Marine Veith
Éditions Sarbacane, juin 2020, 191 pages
Bardu, vieux loup solitaire, n’aime pas la compagnie. Un jour, il prend en stop un gamin de 18 ans, orphelin. Rapidement il lui propose d’embarquer à bord du Meursault. Le duo de choc navigue sur les mers, s’associant pour du trafic de drogue. Le père et le fils adoptif mènent une vie peu ordinaire et cela leur convient. Mais une jeune clandestine, Exaucée, vient contrecarrer leur plan. Cette jeune congolaise veut vivre en France et fera tout pour y parvenir.
Ce premier roman de Marine Veith est celui de la rencontre inattendue et bénéfique. Ces trois personnages n’ont rien en commun et pourtant ils partagent tout. Drôle, émouvant et marquant. L’histoire m’a saisie rapidement avec une rythmique très intéressante. De l’action en veux-tu, en voilà et j’ai aimé ça. Vous imaginez bien qu’être trafiquants de drogue n’est pas un long fleuve tranquille. Je n’oublierai pas Exaucée. Une jeune femme au fort tempérament, porteuse des maux des migrants, mettant à profit sa colère.
Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied n’est pas tout rose mais il est porteur d’espoir pour les naufragés de la vie.