Peux-tu nous raconter un peu qui tu es, comment en es-tu venu (e) à créer ton blog ?

    Je m’appelle Emilie, j’ai 33 ans et je suis Sarthoise. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le département de la Rillette, des 24H du Mans et de la 25^ème heure du livre. Je lis depuis le collège à peu près de façon régulière avec de la lecture plaisir et pas seulement les livres imposés par le prof de Français ! Du coup, je passais beaucoup de temps au CDI. Ensuite je n’ai pas suivi de cursus littéraire, à mon grand désarroi aujourd’hui… Je me suis orientée vers le paramédical.

    J’ai commencé à faire des fiches de lecture comme à l’école sur des carnets par rapport aux livres que je lisais mais j’avais mal à la main car j’ai un bon rythme de lecture. Comme tout le monde, les réseaux sociaux m’ont fait découvrir que les lecteurs partageaient leurs avis sur leurs lectures grâce aux réseaux et par le biais de leur blog. Mais ma première question a été : c’est quoi un blog ?? Du coup, hop, je me mets en quête de savoir ce que c’est concrètement. Et ça m’a donné envie d’en faire un aussi. L’intérêt que j’y ai trouvé pour moi, c’est que ma main me remercie, je fais un petit peu attention à la planète avec mes carnets gribouillés et ça reste enregistré quelque part sur la toile pour les futures générations.

Parle-nous de ton tout premier livre, celui qui t’a donné l’envie de lire encore et encore.

    Le tout tout premier livre qui m’a plongée dans la lecture est  La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl : un roman avec des illustrations en noir et blanc à l’intérieur, et rempli de recettes de plus en plus abracadabrantes les unes par rapport aux autres. Deux autres aussi m’ont confortée dans mon amour de la lecture : À la poursuite d’Olympe d’Annie Jay (roman historique jeunesse) et Oscar et la dame rose d’Éric-Emmanuel Schmitt.

Quel(s) genre(s) de lecture(s) aimes-tu conseiller sur ton blog ?

    Sur mon blog La cabane de mes livres, il y a surtout de la littérature générale et du policier. Vous ne trouverez pas de BD, ni de manga, je n’arrive pas à les lire ! Les nouvelles sont trop courtes pour moi. Comme tout lecteur, je lis ce qui est mis en avant mais depuis quelque temps, je scrute beaucoup plus les étals des librairies à la recherche d’auteurs peu connus, et grâce aux revues et aux réseaux sociaux, j’ai pu découvrir de vraies perles. Mon blog est tout récent également, donc j’essaie d’y mettre le plus de choses possibles, mais à la base ce blog, c’est vraiment pour me faire plaisir.

Peux-tu nous en dire plus sur le Prix Lire à La Suze (72) auquel tu participes ?

    Le prix Lire à La Suze est organisé par la Médiathèque Les Mots Passants de la Suze, la plus grande médiathèque départementale à avoir autant de recueils de poésie ! Et oui ! Cela se fait un an sur deux en alternance avec le Prix BD à la Suze. Cette année, huit premiers romans étaient mis à disposition pour les adhérents de la médiathèque avec plusieurs mois pour les lire. Le verdict est tombé vendredi 13 septembre : c’est Taqawan  d’Éric Plamondon qui a remporté le prix. Pour ma part, il était en 5ème position sur les huit romans. Bon… On verra dans deux ans.

As-tu un coup de cœur à partager avec nous ?

    Mon coup de cœur récent est Le matin est un tigre de Constance Joly. Magnifique. Je n’aurais jamais pensé autant accrocher sur ce livre parlant de maladie et de relation mère-fille. Comme quoi, avec de jolis mots, un brin de poésie fantastique, j’ai été touchée droit dans le cœur. Ce roman a même une place spéciale dans ma bibliothèque : je l’ai mis en présentation.

Quelle a été ta rencontre d’auteur ou d’autrice la plus marquante ?

    Malheureusement, je n’ai rencontré qu’une seule auteure, Julia Kerninon, auteure de Ma dévotion. Je l’ai adorée. Une femme sans prise de tête, qui parle familièrement comme nous parfois et qui a comme nous ses problèmes de femme, de maman, de professionnelle. Une autre raison pour laquelle je ne rencontre pas d’auteurs, c’est que je suis « à fond dans leur livre » et que je ne m’intéresse pas à eux en tant que personne. Mais je commence à le regretter car ils apportent encore plus une autre vision de leur livre à laquelle je n’aurais sans doute pas pensé. Donc je vais y remédier, d’autant plus si je veux concrétiser mon nouveau projet professionnel…

As-tu une anecdote de lecture à nous divulguer ?

    Je peux m’endormir avec mon livre dans les mains tout en ayant la position comme si je lisais. J’ai des rituels de lecture . J’observe la couverture. Je lis la 4ème de couverture, puis les dernières pages avec les références du livre, je regarde le nombre de pages, s’il y a des chapitres et je commence à lire depuis tout le début, même les pages blanches.

Un petit mot pour la fin ?

    Mon petit mot pour la fin : J’ai un projet de reconversion professionnelle vers le métier du livre, notamment agent de bibliothèque ou assistant de bibliothécaire. Je voudrais réaliser ce projet sous forme de contrat de professionnalisation mais je ne sais pas à qui m’adresser, comme organisme par exemple. Alors s’il y a des personnes qui lisent ce post et peuvent m’aider avec quelques idées ou conseils, je suis preneuse, voire même des personnes qui ont pu réaliser leur rêve, de travailler dans une bibliothèque.

«Un livre est un être sorti tout droit de l’imaginaire d’un autre être, il faut le respecter.»