Gallimard jeunesse, novembre 2020, 341 pages

Parfois le pouvoir sur le peuple est plus fort que tout. Et lorsqu’un monstre rôde dans le royaume de Cornucopia, le roi Fred et ses deux lords jouent de la situation. Pression sur les habitants, augmentation des impôts, présence accrue de l'armée, le tout entretenant cette croyance envers L’Ickabog. Qui dit vrai sur ce monstre ? Deux jeunes acolytes décident de s’unir pour enfin réveiller les consciences du peuple.

« Les mensonges s'ajoutaient aux mensonges qui s'ajoutaient aux mensonges. Quand on commençait à mentir, il fallait continuer, et puis c'était comme être le capitaine d'un bateau qui prend l'eau, toujours à combler des trous dans la coque pour éviter le naufrage. »

Quel bonheur de lire à nouveau la plume de J.K Rowling. Il n’y a pas à dire, elle parvient toujours à nous embarquer dans son univers.

L’Ickabog est un conte politique sur les abus de pouvoir, la frayeur et la pression que l’on exerce sur le peuple, allant même jusqu’à la perversion. Autant d’éléments amenant la soumission et l’obéissance de la population. Difficile à ce jour, de ne pas comparer ma lecture avec ce qui se passe dans le monde ! Même si cet aspect politique est le fil rouge du roman, ce n’est pas envahissant. Le contenu reste romanesque, fantaisiste et l’histoire m’a tenue en haleine. Mon imaginaire s’est régalé des descriptions via les noms de personnages, les lieux notamment la grotte, la prison, et les gâteaux… Tout est réuni pour que L’Ickabog soit un roman agréable à lire, à la morale symbolique.

Une LC avec Blandine du blog Vivre livre, dont je vous invite à découvrir son avis .