Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 août 2017

Sansonnets, un cygne à l’envers- Pierre Thiry

eBooks on demand, février 2015, 120 pages

 

     Moi, accro dingue à la littérature classique et jeunesse me voilà attirée par ce bouquin ou plutôt ce titre si singulier et cette couverture plus que renversante.

     Pour les novices comme moi, un sonnet est un poème comportant 14 vers se composant de 2 quatrains et de 2 tercets ; tout en rimant.

     À ma grande surprise je me suis laissée emporter par cette poésie, ces cents sonnets maniés d’une main précise par Pierre Thiry. N’étant pas habituée à ce type de lecture je l’ai donc faite à voix haute pour en capter chaque subtilité.

     Les cents sonnets abordent divers thèmes, la nature, les nouvelles technologies, les transports, les animaux et également des auteurs connus tel Rimbaud, Verlaine, Lupin… L’auteur les a rédigés à n’importe quel moment et dans n’importe quel lieu expliquant cette variété et cette liberté d’écriture.

     En postface Pierre Thiry explique pourquoi cents sonnets et les situent dans l’Histoire. Terminant par la recette d’un sonnet mais chuuut je ne dévoilerai rien c’est un secret entre l’auteur et le lecteur donc pour le savoir il va falloir le lire.

     Pierre Thiry a su manier la poésie et chapeau l’artiste car l’exercice n’est pas simple du tout.

     Je remercie Pierre Thiry qui m'a envoyé un exemplaire de son livre.

 

Sonnet 40 « Jongler avec les mots »

« Jongler avec les mots, les aligner

Laisser danser le stylo sur la feuille

Laisser courir pour le plaisir de l’œil

Quelque trouvaille aimable, maligne et

21208460_10214120371749268_1313528532_n

 

L’inattendu finit par survenir

Savourer le temps petit à petit

Dévorer la vie à plein appétit

Sans s’inquiéter des drames à venir

 

Machiner la grammaire à l’infini

Tant pis si ce sonnet est mal fini

Et si l’on ne peut gloser tout autour

 

Sans se soucier de la fin qui finit

Concocter des sonnets à l’infini

Ainsi que le faisaient les troubadours… »

 

Commentaires