Faux-départ- Marion Messina
Le dilettante, parution août 2017, 221 pages
Aurélie tente de terminer ses études de droit à Grenoble, sans grande motivation. Un soir, elle rencontre Alejandro, un colombien dont elle tombe follement amoureuse. Il lui fait tourner la tête jusqu’à l’abandonner comme une chaussette sale pour étudier à Lyon. La jeune femme décide alors de tout plaquer et tenter sa chance à Paris. Mais très vite elle se rend compte que sa précarité la met dans une situation très inconfortable. Aurélie rêve de stabilité, d’amour, d’enfants mais est-ce possible dans une ville où la démesure prône ?
« Ces gens n’étaient pas détestables mais nullement intéressants, leurs sujets favoris de conversation étaient la cuite passée et la biture du futur, parfois une allégorie engagée peu subtile sur Hitler et Sarkozy. »
Je cherche mes mots pour vous exprimer mon ressenti sur ce roman qui pour moi n’en est pas un. Je dirais plutôt un procès-verbal d’une jeunesse entrant dans la vie active sans bagages. Le ton est plombant, dur, décourageant. Les mots sont bruts, cash. Oui, aujourd’hui, il est difficile de trouver un job en sortant de l’école. Étant jeune (et oui ! 32 ans c’est jeune !) lire ce texte m’a désespérée. Comment nos enfants s’en sortiront ? Une lecture trop sombre pour moi.
Ah si j’ai souris, pourquoi ? La petite note pour la Sarthe et plus particulièrement Mulsanne où j’ai grandi m’a amusée mais juste le temps de la phrase !