Finitude

Parution janvier 2016, 160 pages

Prenez une mère extravagante, un père qui minimise tout, un fils atypique, un oiseau exotique Mademoiselle Superfétatoire et vous obtenez une famille pas comme les autres où l’amour et la folie font son quotidien. Cette famille illumine sa vie avec un vinyle qui tourne en boucle, celui de Nina Simone « Mister Bojangles ». Jusqu’au jour où la démence frappe à leur porte…

Ce roman m’a beaucoup émue, il m’a fait rire et pleurer. Rempli d’amour, de musique et de fête. Olivier Bourdeaut m’a fait aimer la folie de cette famille hors-norme. Un livre à lire et relire autant que possible tellement il fait du bien.

Prix littéraires :

Grand Prix RTL / Lire 2016
Le Roman des étudiants France Culture / Télérama 2016
Prix roman France Télévisions 2016
Prix Emmanuel-Roblès 2016
Prix de l’Académie de Bretagne 2016

Extraits :

 « Maman me racontait souvent l’histoire de Mister Bojangles. Son histoire était comme sa musique : belle, dansante et mélancolique. C’est pour ça que mes parents aimaient les slows avec Monsieur Bojangles, c’était une musique pour les sentiments. »

« C’était le seul disque qui avait le droit de tourner sur l’appareil, les autres musiques devaient se réfugier dans une chaîne hi-fi plus moderne et un peu terne. »

« Elle avait réussi à donner un sens à ma vie en la transformant en un bordel perpétuel. »

« -Je suis la reine des fous, apportez-moi plutôt une passoire ou un entonnoir, à chacun son royaume, à chacun son pouvoir ! »

« L’opération Liberty Bojangles était le coup de pied au cul de la raison que mon fils s’était proposé d’envoyer. Je ne pouvais pas me résigner à terminer le roman qu’était notre vie sans y ajouter un point final théâtral.»

« Mais malheureusement, au beau milieu de ce doux roman, une folle maladie s’était présentée pour tourmenter et détruire cette vie. »