Les Éditions du Sonneur, août 2020, 147 pages

Suite à une pandémie, une famille a trouvé refuge dans les montagnes. C’est dans ce Sanctuaire qu’ils vivent en autosuffisance. Seul le père est autorisé à s’absenter à la recherche de provisions restantes là où les hommes ont tout abandonné. Gemma est née dans Le Sanctuaire et sa chasse à l’aigle, vecteur de virus, lui fait franchir inconsciemment la frontière interdite par son père. Sans qu’elle le sache, un inconnu la suit et en fait sa captive. Elle comprend que cet homme vit avec les oiseaux sans être malade. Et si son père ne lui avait pas dit toute la vérité sur l’autre monde ?

« Notre avenir est ici, dans cet asile de verdure, l’azur en cuirasse. »

Il est important de notifier que l’écriture de ce roman a été faite bien avant la pandémie de Covid que nous vivons. Une bien triste prémonition !?

Le Sanctuaire, une immersion dans la nature qui nous entoure. Une ode à la vie pour cette famille. Mais un grain de sable vient enrayer la machine. Des brèches dans cette vérité qui finalement n’en est pas une. Un aigle, un homme, tout ce qu’il faut fuir dérègle ce huis clos familial.

Un conte post-apocalyptique sur la liberté, le pouvoir de l’amour, la domination. Aussi vivant que cruel, il interroge sur notre place et notre rôle à jouer au sein de ce monde.