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3 décembre 2020

Les fleurs sucrées des trèfles- Cédric Philippe

Éditions MeMo, août 2020, 192 pages

 

La chance, Agathe la cherche. Elle est persuadée qu’en la trouvant cela sauverait son oncle malade. C’est au cœur du jardin que débute sa quête. Car en effet, la chance se présente comme un trèfle à quatre feuilles. Cette soif l’emmène dans un monde foisonnant de merveilles.

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Les fleurs sucrées des trèfles est un roman illustré en noir et blanc qu’il est difficile de décrire sans l’avoir entre les mains. Le toucher, le sentir, le feuilleter pour s’en imprégner un peu plus, encore. C’est un texte que je pourrais lire et relire sans m’arrêter tellement l’objet est envoûtant.

Je suis entrée dans un autre monde, un peu à la Alice au Pays des Merveilles. Un jardin extraordinaire où les fleurs et les animaux parlent. Les dés ont des bras et des jambes. Les poissons volent. Un chat promène une souris en laisse. Quoi de plus farfelu. Agathe déambule au gré des rencontres, son objectif toujours en tête : trouver un trèfle. Une patte de lapin fait-elle l’affaire ? Un fer à cheval peut-être ?

Ces rencontres étranges, issues des rêves d’Agathe, l’aident et la guident dans sa quête de la chance tandis qu’elle est ramenée à la réalité par sa famille. Un va-et-vient entre deux mondes : réel, imaginaire.

Le texte et les dessins constituent le récit. Les deux sont complémentaires. Chacun s’incrustant dans l’autre parfaitement. Mes yeux se baladaient dans chaque recoin des pages, cherchant le petit détail que l’auteur a bien caché, celui qui titillera un peu plus mon imagination et m’hypnotisera encore plus. Et ça fonctionne. C’est beau et ça fait du bien.

Les fleurs sucrées des trèfles, l’enfance. Celle du possible, du jeu, de la tentation. Celle où l’on se plonge lorsque le réel est trop douloureux. Ce trésor épanouissant.

Je vous avoue qu’après l’avoir refermé, je suis partie à la recherche d’un trèfle à quatre feuilles. Comme une envie de rêver, moi aussi, juste quelques minutes. M’éloigner de ce quotidien si difficile. Et pourquoi pas provoquer la chance...

« Malchanceux, malheureux, j’ai la chance infinie ! Vous allez voir ! »

 

 

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Commentaires
C
C'est terriblement tentant ! Je trouve la couverture très belle de plus !
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A
Je voulais dire des trèfles, bien sûr ! Je ne me suis pas risquée avec le pissenlit.
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A
Comme ça a l'air beau !! Merci pour ce coup de coeur. ;) Oserais-je dire qu'enfant je mangeais les fleurs de pissenlit et que je trouvais ça très sucré et bon. Alors forcément ce livre...
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