Sarbacane, janvier 2018, 192 pages

Dans cette famille ‘Dégâts’, il n’y a que des garçons, chacun ayant Marie dans son prénom composé, comme une légende familiale à perpétuer. Le grand-père, le père et les deux fils. Il y avait bien une femme mais elle a quitté le domicile sans explication. Ce petit monde d’hommes vit son histoire, sans but réel. Et croyez-moi, il ne vend pas du rêve. Pas ou peu de communication. Fuite. Replis sur soi. Rire quasi inexistant. Il est donc temps qu’une femme bouscule cette virilité.

Qu’ils sont attachants ces quatre gars, bousculés par les tourments familiaux. C’est doux et tendre à lire. Et c’est là le hic pour moi. Dans la collection Exprim’, j’aime les livres qui frappent fort et me retournent les tripes. Je ne dirais pas que je me suis ennuyée. La lecture est agréable. Les Dégâts sont un peu (beaucoup) prévisibles mais ils ont fini par m’attendrir. Chacun étant cabossé, il faut se reconstruire et redevenir une famille soudée. Seule une femme peut le faire (coucou superpouvoir). Un roman que je recommande pour les 10-12 ans.