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26 juin 2020

On m’appelle enfant I- Steve Tasane

Gallimard  Jeunesse, mars 2019, 149 pages

Dès 12 ans

I n’a pas de nom, pas d’âge, peut-être 10 ans ? Il est sans papier et sans famille. Réfugié. I est coincé dans un camp, dont on ne connaît pas le lieu, avec d’autres enfants. M, E, R, V. Chacun d’eux rêve d’un meilleur avenir.

« On est libres de revenir. De continuer à marcher au-delà du Fossé Profond, à l’endroit où le Camp donne sur la campagne et la route du retour. La route pour rentrer chez soi. Mais vers quoi revenir ? Il n’y a plus rien. Nos maisons ont disparu sous les bombes. Nos familles ont été tuées par les soldats. Nos écoles ont été brûlées. »

 

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     Quel livre étonnant ! Le texte s’ouvre directement dès la couverture et n’ayant jamais vu cela, j’ai un peu loupé le coche. Je me suis dit qu’il me manquait des pages ! Bref, je reprends. Sensation bizarre, je ne parviens pas à situer l’histoire. Qui ? Que ? Quoi ? Où ? Ça s’annonce sportif ! Les pages défilent mais rien n’y fait, c’est flou. Je n’arrive pas à entrer dans l’histoire de I et pourtant le sujet était là, fort et présageait une bonne lecture. Je n’irai pas jusqu’à dire mon désintéressement mais pour moi le texte méritait plus de profondeur. C’est mon regard d’adulte. À destination des plus jeunes, 12 ans, je pense qu’il sera plus percutant. Il sensibilisera davantage ce public. J’en garde malgré tout un souvenir car le sort des réfugiés est trop rarement abordé en jeunesse et mérite donc d’être souligné.

 

 

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Commentaires
A
Un drôle d'objet littéraire on dirait oui !
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