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10 septembre 2019

À crier dans les ruines- Alexandra Koszelyk

Aux forges de Vulcain, août 2019, 240 pages

 

     1986. La catastrophe de Tchernobyl.

     Lena et Ivan ont 13 ans et un univers entier leur tendait les bras lorsque la centrale nucléaire explose. Les deux ados, liés depuis l’enfance, doivent se séparer. Lena suit ses parents en France tandis qu’Ivan reste sur ses terres, celles de ses ancêtres. Vingt ans plus tard, Lena veut regagner son pays, celui qu’elle a quitté de force, et rejoindre Ivan. Une odyssée l’attend dans une ville détruite et meurtrie. L’Ukraine lui tend les bras.

« Pripiat défie les lois, la vie s’étale malgré la ruine, et appose un pansement providentiel. Les arbres clament leur regain, même si l’agitation tragique du passé bruit encore sur chacune de leurs ramifications. Chaque feuille projette son éventail de couleurs, dans lequel se reflète l’incendie qui a dévoré cette région un certain 26 avril 1986. »

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     Un premier roman d’amour avec la plume délicieuse d’Alexandra Koszelyk. Il ne pouvait en être autrement pour associer cet amour avec une catastrophe si dramatique. Je l’ai sentie comme habité, possédée par cette terre de Tchernobyl, tout son texte est d’une sensibilité profonde. La terre, l’ancrage de chaque Homme est abordé de différentes façons. De celle où l’on naît à celle où l’on meurt en passant par celle où l’on vit. Elle joue le rôle principal de ce roman. Une lecture frissonnante, nous sensibilisant au rôle de l’Homme sur terre, des dégâts matériels et émotionnels qu’il engendre avec sa folie. Une histoire d’amour qui prend aux tripes. J’ai refermé ce roman avec la boule au ventre, émue et chamboulée des mots d’Alexandra Koszelyk.

 

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