Éditions du Panthéon, parution février 2018, 84 pages
Violaine raconte son combat. Celui qu’elle mène face à la nourrice de ses enfants. Une femme manipulatrice qui n’hésite pas à déstabiliser Violaine, la laissant jusqu’à douter de son propre rôle de mère. « Je ne voyais pas que c’était un acte de soumission. Que je contribuais activement à l’installation d’un rapport de force qui n’allait pas pencher en ma faveur. » La relation entre elles est malsaine et le bien-être des enfants est mis à rude épreuve.
Violaine Ascarel nous livre un témoignage, le sien. En donnant toute sa confiance à sa nourrice, Violaine perd son statut de mère. Elle se laisse manipuler, humilier et même détruire à petit feu allant jusqu’à douter d’elle-même. Comment parvenir à inverser la situation sans que les enfants soient impactés ? « Je n’avais pas été fichue de jouer mon rôle de mère, il fallait que, d’une certaine façon, je trouve un moyen de me racheter, de me réhabiliter à mes propres yeux. Car c’est à moi que j’en voulais le plus. » Violaine va contrer cette femme perverse et retrouver sa place. Dans ce récit simple, court, l’auteure parvient à nous sensibiliser sur la relation employé/employeur où chacun doit apprendre à rester à sa place. Elle met aussi le doigt sur le manque de confiance qu’une mère peut éprouver vis-à-vis de ses enfants, des questions qu’elle se pose pour leurs bonheurs. Et oui, les mères ne sont pas parfaites, et heureusement. Violaine Ascarel traite d’un sujet grave, pouvant arriver à chacun de nous mais auquel il faut faire face et qu’il ne faut pas subir.