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28 février 2018

Pays provisoire- Fanny Tonnelier

 

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Alma éditeur, octobre 2017, 248 pages

 

     Amélie est passionnée de mode, préférence pour les chapeaux qu’elle créée tout en originalité. En 1910, une amie de la famille lui offre l’opportunité de s’installer à St-Pétersbourg et ainsi reprendre son magasin. Ni une, ni deux, Amélie accepte. Une nouvelle vie se présente à elle. Quelques années plus tard, Amélie réussit à se constituer une clientèle russe aisée, n’ayant plus rien à prouver. Hélas une ombre assombrit ce tableau romanesque, la révolution russe. Amélie est contrainte de quitter son pays d’adoption. Son retour en France n’est pas des plus simples. Enchaînant les pays, embarquant dans des trains, rencontrant de belles personnes, elle se constitue ainsi des souvenirs inoubliables. « La nuit noire, les wagons à bestiaux, les soldats rouges qui maraudaient partout, les passagers inhabituels, tout donnait à ce voyage une atmosphère irréelle. Où allions-nous ? Que faisions-nous là, qui étions-nous ? C’était à la fois inquiétant et bizarre. »

 

     Un premier roman en demi-teinte. Le sujet de la mode est intéressant, il m’a plu, m’apprenant de nombreuses choses : la fabrication, les types de chapeaux, les tissus… Hélas cela ne m’a pas permis de rentrer totalement dans le récit. Les évènements liés à la révolution russe sont survolés, donnant un manque de profondeur au texte. Tout va vite, trop vite. Amélie s’exile à vitesse grand V, je me suis sentie démunie, mes émotions n’avaient pas leur place dans ce roman où chaque problème avait une solution…magique. Une lecture sur fond dramatique qui aurait pu être plus bouleversante et percutante. 

 

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